• Le commencement des douze travaux d'Hercule, partie 1

     

    Héraklès.

    Il est né comment, au fait?

    Pourquoi il a dû faire ces douze travaux?


    C'est ce qu'on va voir dans ce premier chapitre. 

    Donc, Toc, toc, toc...(trois coups)

    C'est parti pour les douze travaux d'Hercule!


    I. Le Pourquoi du comment

    Chapitre I, partie I


    Zeus, le Roi des dieux de l'Olympe, était bien ennuyé. Récemment, il était tombé sous le charme d'une belle mortelle, Alcmène. Le mari étant parti à la guerre, Zeus avait essayé de la séduire, mais Alcmène avait refusé tout net.

     Pas question de cèder aux avances du premier venu, même s'il s'agissait d'un dieu!


    Comment séduire cette petite merveille?...
      


    Zeus ne se laissa pas démonter pour autant. Il prit donc l'apparence d'Amphitryon, le mari d'Alcmène, pour venir lui faire passer une merveilleuse nuit...

     Alcmène ne se douta de rien.

    Deux enfants naquirent. Le premier, Iphiclès, né de Amphtrion(le vrai), et le second, Héraklès(né de Zeus).

    Toute cette histoire ne s'annoncait pas trop mal...

    Si on ne comptait pas Héra, la femme de Zeus, qui était jalouse, follement jalouse, terriblement jalouse. Et manque de chance, Zeus était un bel infidèle. Et Héra, mise au courant de l'affaire, entra dans une colère noire. Elle envoya donc deux serpents pour tuer Héraklès.


    Les deux bébés dormaient tranquillement sur un bouclier quand les serpents arrivèrent. Pourquoi un bouclier, me direz-vous? Amphitrion aurait bien fait un berceau de paille, mais c'était un soldat, et il n'avait eu le temps que de leur trouver un bouclier. En plus, c'est pratique un bouclier, se disait Alcmène. Comme il repose sur sa face bombée, les petits sont faciles à bercer.

    Les deux serpents, disais-je, arrivèrent en faisant "Ssssss...". Iphiklès, le sommeil plus léger que son frère, se mit à hurler en voyant les deux serpents ramper sournoisement veus eux... Ces cris réveillèrent Héraklès, qui, en voyant les deux créatures, ne fut nullement paniqué. Il prit un serpent de ses petites mains et le secoua secoua secoua secoua, puis l'étrangla. Il fit subir le même sort à l'autre. 

    Les servantes, alertées par les braillements d'Iphiklès, arrivèrent en courant. 

    Iphiklès pleurait. Héraklès, lui, riait aux éclats. Il tenait et secouait les serpents comme s'il s'agissait de hochets.


    Héraklès grandit dans l'affection permanante des ses parents. Zeus était très content de son fils, et l'enfance et l'adolescence d'Héraklès se déroulèrent sans autres incidents particuliers.* Bref, tout était parfait. 

    Devenu adulte, Héraklès tombe sous le charme de la belle Mégara, la fille de Créon, le roi de Thèbes. Celui-ci était bien embêté: Erginus, le roi d'Orchenème, lui avait déclaré la guerre...

    Créon dit à Héraklès: "Bon, tu sais, le roi d'à côté, là...il m'a déclaré la guerre et c'est vraiment un roi puissant...tu peux m'en débarrasser, s'il te plaît?... En échange je te donnerai ma fille...sois sympa...allez..."

    Héraklès ne se le fit pas dire deux fois. Il massacra les armées  d'Erginus, et Créon tint sa promesse. Héraklès épousa donc Mégara et eut trois enfants avec. Le couple filait le parfait amour et leur vie était bien tranquille. Héraklès rendait, grâce à sa force surhumaine, des petits services, comme déplacer des blocs de pierre, ou construire des maisons. Mégara, quant à elle, s'occupait des enfants, faisait la cuisine, le ménage, la vaisselle. Tout allait pour le mieux...mais un drame d'une cruauté incroyable allait survenir...


    Héra, un jour, se tenait au balcon de l'Olympe en sirotant un verre de nectar avec une paille, lorsque, soudain, elle vit le minable petit demi-dieu qu'elle avait presque oublié pendant toutes ces années. Toute sa haine envers Héraklès qui s'était tarie durant ce temps refit surface, et la déesse mit au point un plan dévastateur pour chambouler la vie de ce misérable petit ver de terre d'Héraklès.

    -Une épreuve d'un quart d'heure, tu acceptes? demanda-t-elle à Zeus, qui se tenait mollement assis sur son trône d'or. Pour me débarrasser de ton fils...

    -Un quart d'heure...d'accord, fit Zeus en pensant qu'il ne pouvait rien arriver à son fils en un si court laps de temps. Mais pas plus, sinon, tu auras affaire à moi, ajouta-t-il en faisant crépiter les éclairs de sa barbe, pour se donner une contenance.

    "Oh! pensa Héra, cela sera largement suffisant pour mettre mon plan à éxécution..."

    Elle s'installa au balcon de l'Olympe et se mit à observer Héraklès.

     

    Il était à une fête de Thèbes. Sa femme Mégara et ses trois enfants étaient à ses côtés. Il faisait des sourires, plaisantait, riait. Héra choisit CE moment pour lancer son projet. Elle lança un éclair de folie vers Héraklès.

    -ATTENTION! cria Zeus. Mais son fils n'entendit pas et recut l'éclair de plein fouet. 

    Héraklès vit d'abord tout flou. Tout tournait autour de lui, et, d'un bond, se retourna vers sa femme et ses trois enfants.

    -Qui êtes-vous?! lança-t-il, vraiment énervé. Vous êtes venus me tuer?!

    -Héraklès, calme-toi, fit Mégara, apaisante.

    -Non, je ne veux pas me calmer! Allez vous-en, avant que je ne vous étrangle!

    -Héraklès, je suis ta femme! je suis Mégara!

    -Non, tu n'es pas ma femme! et ces marmots ne sont pas mes enfants! VOUS ETES DES DEMONS!!

    -Papa, papa! criaient les enfants, alarmés par cet accès de violence inhabituelle.

    -Les ennemis, les ennemis sont là! s'époumonnait Héraklès.

    Sans perdre une seconde ses réflèxes de guerrier et de chasseur, le demi-dieu retira quatre flèches de son carquois, banda son arc et tua coup sur coup sa femme et ses trois enfants.

    -Et voilà! en un quart d'heure! s'écria Héra en toisant Zeus, effondré.

    -Tu es un monstre, commenta-t-il.

    -On va voir comment ton fils-le-héros va se tirer ce ça, maintenant, dit-elle en s'éloignement dignement, son paon sur ses talons.


    *A part un petit incident: Héraklès, sur un coup de tête, tua son précepteur, Linos, en lui fracassant sa lyre sur son crâne, en présence de Connidas, le futur précepteur de Théséé. Je comprends qu'on ne puisse pas aimer un prof, mais de là à le tuer, ya quand même des limites...

     

     

     

    C'EST TOUT POUR LE MOMENT, LES

     GENS!

    en attendant, 

    SALUT A TOUS!


    La Mandarine herculéenne. 


  • Commentaires

    1
    Perdule Profil de Perdule
    Vendredi 13 Juillet 2012 à 20:55

    Si vous avez des critiques, n'hésitez pas!

    2
    Samedi 14 Juillet 2012 à 11:20

    On devait faire des versions de ce mythe en latin O.o mais c'est interessant :)

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    3
    Samedi 14 Juillet 2012 à 12:10

    J'avais fait un expo sur Héra :'( méchante

    4
    Perdule Profil de Perdule
    Dimanche 15 Juillet 2012 à 14:32

    je m'attaque à la seconde partie dès aujourd'hui! 

    5
    Dimanche 15 Juillet 2012 à 18:02

    Super! :D

    6
    Perdule Profil de Perdule
    Dimanche 15 Juillet 2012 à 18:58

    c'est fait!

    7
    Lundi 16 Juillet 2012 à 07:04

    Super!Comme ça je me rappellerai des notions que j'ai oubliées :)

    8
    Mercredi 5 Juin 2013 à 20:57

    C'est sympa. 

    Haha, j'ai ris en voyant : pour lui faire passer une merveilleuse nuit...

    Tu sais, moi, je le dis sincèrement, je suis athé. (je ne crois en aucun dieu) 

    mais n'empêche que j'aime bien cette petite fiction. Elle est agréable à lire ! 

    Bien joué! 

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